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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 15:30
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Une chose à dire: courez-y vite!


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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 18:03

Meurtres de la Princesse Juive : un titre bien provocateur. Qu’est-ce que cela vous évoque ?
Surgissent peut-être, pêle-mêle, images de couteau, de sang, de couronne, de Salomé dansant pour avoir la tête de l’infortuné Jean-Baptiste…
En fait, une Princesse Juive, c’est aussi une JAP, acronyme pour Jewish American Princess, un stéréotype US datant des années 60-70 dont les valeurs morales essentielles reposent dans le shopping, la manucure, la chirurgie esthétique, et éventuellement la psychanalyse.
Cet enfant gâté de la société de consommation, ancêtre de Paris Hilton, est une des nombreuses clés de la vision d’Armando Llamas sur les années 80, développée dans sa pièce très riche jouée en ce moment au Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie.

Les destins d’une foultitude de personnages (35 au total, chacun remarquablement doté d’un caractère propre et marquant) s’y croisent et s’y décroisent au gré des errances de tous, çà et là, sur une planète - terrain de jeu, du terminal international d’Abu Dhabi à un petit troquet du dixième arrondissement, en passant par le Pakistan, Budapest et Hiroshima.
Chacun, à l’instar de ces princesses juives, incarne un stéréotype qui, mis en présence de l’Autre par la grâce des voyages intercontinentaux qui se généralisent, va tenter d’entrer en rapport avec Lui, pour le plus souvent aboutir à un lamentable naufrage personnel. Viendra alors l’inévitable, fuite exclue : le rapport tant désiré de fraternité devient conflit, l’échange tourne au contrôle, et il ne s’agit plus alors pour ces infortunés que de choisir leur camp : souffrir ou faire souffrir, tuer ou être tué. Et de tenter pour trouver son bonheur d’en prendre son parti, masochiste ou sadique selon qu’on s’est retrouvé proie ou prédateur.
Tous, personnages et spectateurs, pourront utiliser leur propre grille d’analyse sur chaque situation. Des schémas émergent bien de l’affrontement général, mais à première vue, dans la mêlée, bien malin ou chanceux celui qui pourra en tirer une leçon de conduite et s’en tirer à bon compte. Des princesses de toutes religions – divines comme commerciales – élevées dans un féminisme des années 70 castrateur se répandent sur la planète et y déversent leur égoïsme, des american psychos – suisses pour l’occasion – bien propres sur eux dépècent des routards en quête d’expérience, des maris musulmans battent leur épouse hindoue, des femmes françaises exhalent la haine et la rancœur au fond de leur banlieue… La fraternité ne semble pouvoir provenir que de contacts où l’on se côtoie sans se voir et se croise sans se toucher.
Et pourtant, les moments de communion, produits par l’inattendu, et souvent éphémères, sont là en contrepoint pour illuminer l’ensemble et lui donner toute sa valeur.

Quatorze tableaux, des scènes en anglais, mais aussi en ourdou, hongrois, serbo-croate, une dizaine de lieux, plus de deux heures de pièce… Comme on peut l’imaginer, un monde si foisonnant et si complexe présente une multitude de défis à la mise en scène. Philippe Adrien, Guillaume Marquet et Alix Poisson les relèvent brillamment.
Grâce à l’alternance de techniques toutes maîtrisées : danse, percussions (qui rythment impeccablement la plupart des tableaux et transitions), chant, vidéo, à des décors un peu criards mais efficaces et représentatifs de ces années-là, et surtout à l’énergie d’une troupe qui transmet sa joie d’être sur scène et sublime le tout, le spectateur goûte avec plaisir à la plupart des  saynètes.
On se souviendra avec bonheur par exemple de la béatitude imbécile du travailleur humanitaire au Pakistan, des états d’âme de la femme de Marne-La-Vallée, de l’explosion subite et contagieuse d’amour dans le bistro parisien, ou de la scène de ménage à Hiroshima… Tous ou presque seront crédibles jusque dans leurs excès.

Les émotions variées et contradictoires se succèdent ainsi jusqu’au final. Rire, émotion, poésie, angoisse, amour, nostalgie habillent heureusement la salle à l’unisson. Nous en sortirons avec la joie d’avoir voyagé dans tant d’endroits différents, et rencontré tant de personnages colorés : gentils ou méchants, beaux ou laids, mais qui ne laissent pas indifférent !

‘Meurtres de la Princesse Juive’, de Armando Llamas, mise en scène Philippe Adrien en collaboration avec Guillaume Marquet et Alix Poisson, avec Naidra Ayadi, Jean-Pierre Becker, Dominik Bernard, Elise Bertero, Sarajeanne Drillaud, Nathan Gabily, Benjamin Guillard, Audrey Lamy, Matthieu Marie, Guillaume Marquet, Solveig Maupu, Alix Poisson, Alexandrine Serre, jusqu’au 8 avril 2007 au théâtre de la Tempête (Cartoucherie de Vincennes)

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 14:51

Deux monuments sont unis en ce moment pour une affiche alléchante au Théâtre de Paris : Harold Pinter et Robert Hirsch, dans une formidable pièce, Le Gardien.

Trois personnages déséquilibrés y établissent des rapports incertains où se mêlent compassion et jalousie, amour et haine de l’autre.

Le fond de l’affaire : un SDF maniéré (Robert Hirsch) , tour à tour veule et pathétique, est recueilli par un solitaire à l’équilibre mental incertain (Samuel Labarthe), dans une maison dont le jeune frère (Cyrille Thouvenin) est apparemment le propriétaire. Le SDF se retrouve arbitre entre les deux frères, puis éventuellement gardien de la maison, ce qui finit par lui tourner la tête…

Les difficultés de la vie en marge et de la réinsertion apparaissent sans fard au travers des caractères de chacun. Les rapports entre personnages, comme dans toutes les pièces de Pinter, créent l’intérêt de la pièce. Les malentendus restent à la surface, le malaise se forme peu à peu, et le drame éclate dans une explosion assourdie d’incertitudes.

Tous passeront du statut de victime à bourreau et inversement dans une continuité déconcertante.

 

Visiblement, le parti pris du metteur en scène (Didier Long) est de prendre Robert Hirsch comme centre de l’histoire, celui par qui tout arrive, et même peut-être celui par qui le spectateur voit la situation.

On voit d’ailleurs mal comment les choses auraient pu tourner autrement, étant donné le talent de l’acteur. Celui-ci virevolte, se plaint, cabotine, passe par tant et tant d’états qu’il occupe le terrain en permanence. Même lors des monologues de ses comparses, on se prend à tenter de scruter ses réactions (la mise en scène le place d’ailleurs pendant un monologue de Labarthe dans l’obscurité, sans nul doute pour forcer l’attention sur le récitant)

 

Difficile donc de rivaliser avec un tel numéro. Samuel Labarthe réussit à façonner une pâte inquiétante et émouvante, mais Cyrille Thouvenin est complètement perdu : ses répliques tombent à plat, on ne comprend pas où il veut en venir (veut-il d’ailleurs quelque chose ?), ses accès de colère tombent à plat. Dommage !

 

Une représentation passionnante donc par la qualité du texte et la performance de Robert Hirsch, placées à une hauteur qui met malheureusement en évidence les défauts du reste…

Le Gardien, de Harold Pinter, mise en scène Didier Long, au Théâtre de Paris jusqu’au 25 février 2007

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 12:38
'Le drame de la vieillesse, ce n'est pas qu'on se fait vieux, c'est qu'on reste jeune' (Oscar Wilde)

J'ai vu 'L'Eventail de Lady Windermere' aux Bouffes Parisiens avec Geneviève Casile et Elisa Sergent entre autres, et j'ai aimé.

Un résumé du pourquoi dans l'article paru dans Agora Vox aujourd'hui:
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18584
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